On se demande souvent quels types de sucre privilégier pour notre alimentation.
Existe-t-il un sucre plus conseillé qu’un autre ou bien est-il préférable de consommer des édulcorants à la place ?
Quels sont d’ailleurs les apports de ces derniers sur la santé ? Comment faire la différence entre sucres lents et rapides ?
Autant de questions qui méritent quelques éclaircissements.
Sucres lents et sucres rapides
Même si les glucides se distinguent par leur composition moléculaire et la réaction de notre métabolisme face à leur consommation, elles ont toutes en commun, un apport en calories de 4Kcal par gramme.
Pour faire la différence, les sucres sont composés de particules dont la digestion est différente pour notre organisme.
Tout d’abord, il existe les sucres simples. Composés d’un seul élément chimique, ils sont très faciles à digérer et constituent ce qu’on appelle « sucres rapides ». En nutrition, leur apport journalier recommandé ne doit pas dépasser 10 à 15% de la part totale de vos aliments.
Ils sont principalement présents dans le lait, le miel, certains fruits ainsi que dans des sucres roux et blanc. Le sucralose, un édulcorant sans aucun effet néfaste connu sur la santé en fait également partie. Il s’utilise en petite quantité seulement.
Les sucres dits complexes sont beaucoup plus difficiles à absorber par notre organisme, d’où leur appellation « sucres lents ». Étant constituée de plusieurs molécules, l’assimilation de ses éléments demande un effort important.
Leur apport journalier ne doit constituer que 40% de notre aliment quotidien.
Ils sont principalement apportés par les légumineuses, les pâtes, les semoules de blé ou de maïs, les pommes de terre et le riz, ainsi qu’avec les amidons, fécules, celluloses et maltodextrine.
A propos des édulcorants
Aliment de synthèse, les édulcorants jouent le même rôle que les sucres simples : sucrer nos aliments tout en limitant les apports caloriques et les effets sur les caries dentaires.
Ils sont principalement utilisés par les personnes diabétiques, les enfants qui consomment trop de sodas ou de sucreries et pour les cures d’amaigrissement.
Pris de manière excessive, des recherches récentes ont révélé leurs effets secondaires sur la santé.
L’aspartame et les polyols sont les plus connus. Non cariogènes et faibles en calories, ils ont longtemps succédé à la saccharine et le saccharose. Consommés à plus de 50g, ils provoquent des conséquences graves comme des troubles neurologiques, ballonnements et diarrhées.
Quant à la Stévia, une plante sucrée de l’Amérique du Sud, elle remplace l’aspartame dans plusieurs marques de boissons célèbres. Jusqu’ici, son unique défaut c’est les caries dentaires.
En définitive, le sucre a plusieurs facettes dont les sources peuvent être un modérateur de la satiété (glucose), ou au contraire un stimulateur de graisse (excès de fructose). Mais vous avez toujours le choix des sucres naturels qu’on trouve dans du miel et du sirop d’agave.